Si on se fie aux résultats de l’enquête présentés au Sommet du commerce de detail HOP, on constate que seulement 25% des achats en ligne, se font sur des sites d’entreprise québécoise. Autrement dit, 75% du portefeuille des acheteurs en ligne québécois, va dans les caisses d’entreprises non québécoises.
La faute au client ou à l’entreprise ?
Bien entendu à vous ! Si vous êtes incapable de lui faire une offre qui répond à ses attentes, c’est tout à fait normale qu’il aille voire ailleurs. Pressé et naturellement infidèle, un consommateur ira toujours chercher la bonne affaire. Il ne se posera pas, ou rarement, la question d’ou vient ce produit et à qui va profiter mon argent.
À vous de vous adapter
Les attentes du consommateur 2.0 ont bien changé. Hyper connecté et volatile, son processus d’achat commence dans plus de 70% des cas, par une recherche sur google, passe par un coup d’œil sur les réseaux sociaux pour arriver en fin, à la décision d’achat. Dans le B2B par exemple plus de 57 % du processus de décision se fait sur le web, lors d’une recherche. À vous maintenant, d’être présent là ou il se trouve.
Fausse croyance !
Le commerce en ligne atteint des proportions gigantesques chez nos voisins et aussi en Europe. Mais alors, pourquoi pas au Québec ? Comment se fait-il que les trois quarts des acheteurs bien identifiés en ligne, achètent ailleurs ?
La réponse se trouve peut être, dans l’étude faite par l’institut de la statistique du Quebec. Parue en août 2013. Deux stats ont retenues mon attention :
- Prés d’une entreprise branchée sur deux (49%) a son propre site web, qui signifie que la moitié des entreprises Québécoises n’a pas de site web.
- Une des raisons avancées par les entrepreneurs interviewés à ce sujet est : je n’ai pas besoin. Et ils sont 67% à le penser.
Votre croyance comme quoi vous n’avez pas besoin d’internet, est non seulement fausse, mais dangereuse pour la survie de votre entreprise. Elle l’est pour au moins une raison : vos concurrents y sont déjà. Pour le confirmer, vous n’avez qu’à aller faire une petite recherche sur Google, tapez des mots clés liés à votre domaine d’activité, et vous verrez le nombre de sites web qui proposent le même produit que vous.
Il n’y pas plus facile et plus simple que Google pour savoir si vous devez ou pas, être sur internet. Allez y faire un tour, je vous attends…
Par où commencer ?
Il n’y a plus de doute possible, en l’an 2016 les affaires passent par internet. Et si vous voulez que les vôtres prospèrent, vous devez être, au même titre que vos concurrents, présent sur le web. Voici un chemin simple par où passer :
- Si vous n’avez pas encore de site web, commencez par en créer un. Ceci est votre point de départ. Pas la peine de dépenser des fortunes, il existe des prestations pour tous les budgets. Insistez auprès de votre prestataire sur les points suivants : la rapidité au téléchargement, le critère Responsive c’est a dire compatible avec les appareils mobiles. La simplicité au niveau de la navigation. Votre visiteur n’a pas beaucoup de temps, alors facilitez-lui la tâche.
- Pensez à la formation, formez-vous et formez vos collaborateurs. Vous gagnerez beaucoup en autonomie.
- Soyez présent sur les réseaux sociaux. C’est un excellent tremplin vers votre site web.C’est par là que passera une bonne partie de votre future clientèle. Créez vos pages sur Facebook, Linkedin, Twitter et Google+. Puis regardez celles qui vous apportent le plus, et concentrez-vous dessus. Ça ne sert à rien de passer du temps sur un réseau social qui ne vous apporte aucune occasion de vente.
- Commencez dès que possible à produire du contenu. Ajoutez un blogue à votre site web et offrez des informations utiles à vos clients.
- Fidélisez votre clientèle avec une info-lettre. C’est un excellent moyen de garder le contact avec vos clients potentiels.
Bâtir une présence web nécessite du temps et surtout de la continuité. Faites peu, mais faites-le sur une base régulière.
Pour ma part, je peux vous aider à produire du contenu sur votre blogue. Les inscriptions pour ma formation : Bâtir et maximiser un blogue d’affaires, sont ouvertes.