Il y a 3 années, j’avais lancé mon blog dédié au marketing de contenu, avec comme but de partager mes connaissances avec vous. J’avais pris la liberté de commencer par un article qui racontait mon histoire en pensant qu’elle était déjà aboutit. Finalement, le temps et surtout le destin ont en décidé autrement.
Me voici donc en train de vous raconter la suite, en prenant encore une liberté, celle de ne rien toucher au début de l’article écrit en avril 2015.
Montréal, 7 avril 2015. Voici donc, le premier article de mon blogue !
Après maintes hésitations sur le sujet à aborder, j’ai finalement opté pour celui qui dès le début, s’imposait tout naturellement devant moi, mais que je n’ai pas vu, car excité à l’idée de commettre, le premier acte de mon aventure éditoriale avec vous.
Et voilà que je trouve déjà, ma première phrase trop longue. Tant pis, après tout je suis en train de raconter mon histoire. Celle qui va m’emmener à raconter la vôtre, un jour, je l’espère. Alors, permettez-moi mes largesses, et tant pis pour les saintes règles de l’écriture web. Aujourd’hui, je me lâche.
Petits bouts d’histoires…
Le début fut l’école quand mon prof de 1ére année au collège, me fit lire ma rédaction devant mes camarades de classe, car trouvait-il, elle était d’une authenticité rare, à cet âge-là. J’entend encore le silence qui régnait en classe pendant que je baragouinait mon texte.
Pensez-vous que cela m’a mis sur la voie des auteurs à succès ? Mais non pas du tout ! Le seul bénéfice que j’ai tiré de cette histoire était plutôt dans un registre purement adolescent si vous voyez ce que je veux dire.
Je pense que le tournant marquant de ma vie professionnelle a été ma visite en Angleterre, durant l’année 1991. J’avais rendu visite à mon frère aîné, qui était à ce moment précis, étudiant en Marketing. Quelques discussions passionnées sur le sujet, ont suffi pour me convaincre que je tenais entre les mains, mon projet de vie; celui de devenir un créateur de besoins !
Des leçons à retenir…
Après des études en marketing, j’ai commis ma première erreur de carrière : créer ma propre boite de communication, sans aucune expérience et en ne s’appuyant sur aucun carnet d’adresses. Quelques économies perdues, un bon coup de massue sur l’ego et l’histoire fut close.
Commme ce qui ne tue pas rend plus fort, j’entrepris des recherches d’emploi, ce qui m’emmena vers la découverte de la vraie vie d’entreprise. Et puis, d’expérience en expérience, ce qui devait arriver, arriva : Je signais mon plus gros contrat de carrière pour la non moins, plus grosse compagnie de soft-drink au monde, j’ai nommé The Coca-Cola company. Je me souviens que le jour où je devais apposer ma signature sur le budget marketing de l’année en cours, et qui se chiffrait bien entendu, en millions de dollars, je m’étais enfermé dans la salle de bain, pendant un bon moment, tellement j’avais peur ( jeunesse oblige ).
Deuxième grossière erreur de ma carrière : quitter Coca-Cola sur un éclat d’orgueil. Quand j’y pense, je me trouve nul. Mon bureau face à la mer et à la baie d’Alger, était tellement beau ! Mais bon c’est du passé, l’essentiel c’est de retenir la leçon. Je pense que Coca-Cola a été pour moi, la meilleure école, ou j’ai appris tout-en-un, le sens de l’agressivité marketing, le travail de terrain, le travail d’équipe et surtout l’art de passionner les autres par notre histoire, car faut-il le rappeler, l’unique proposition de vente de Coca-Cola est sa manière de raconter son histoire.
Le grand saut…
Non satisfait d’avoir pris pas mal de risques dans ma vie, et qui m’ont valu des raclées spectaculaires, voilà que je remets ça en 2004. Femme, enfant et bagages en main je décide de quitter l’Algérie pour…la plus belle des provinces, j’ai nommé le Québec. Pouff, quel choc et quel risque.
Après bien des années de braises, à cause de Sa Sainteté expérience québécoise, durant lesquelles, je me suis tant bien que mal débrouillé, en faisant des jobs, n’ayant presque aucun rapport avec mon profil, j’ai enfin envoyé tout le monde se faire frire une queue de castors et entrepris de faire, ce que je sais et ce que j’ai toujours aimé faire: raconter des histoires… pour vendre. Ce blogue en est la parfaite illustration.
Cette décision risquée au départ, m’ouvra pourtant les grandes portes vers un univers avec lequel je n’étais pas encore bien famillié, celui du marketing digital. S’en est suivit une belle rencontre avec Monsieur Guy Bolduc, president de l’agence B367 et de wanos formations, qui m’emmena vers une très belle expérience professionnelle dans le monde du marketing Web.
Et ce n’est pas encore fini
Dans le monde du foot on dit qu’il faut continuer à jouer jusqu’au sifilet final de l’arbitre. Je pense que finalement c’est pareille dans tout. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve, il faut juste continuer à aller de l’avant sans trop s’attarder sur son passé.
Quant à moi, la vie vient de me réserver encore, une belle surprise, celle de revenir dans mon pays l’Algérie, pour continuer mon aventure professionnelle avec une bande de passionnés de com et de digital.
J’en profite pour dire à tous mes collègues de Sense conseil, merci de m’avoir accepté parmi vous.
L’aventure continue…
Salim Bensada